Très intéressant d'un point de vue technique, votre article, Napalm Dave.
D'abord, je vous remercie d'insister sur la nécessaire cohérence des univers qui n'est pas une évidence pour le néophyte (et qui est une question obsédante je trouve pour qui s'essaie à la conception de fantasy).
Je profite pour faire un écart.
Je regrette ce parti-pris selon lequel la Fantasy devrait nécessairement se concevoir comme étant un univers arriéré. Il est certain qu'une immense majorité de récits de fantasy en sont. Mais d'abord, même au sein de l'héroïc-fantasy cet a priori n'est pas évident. Dans Ambre par exemple, il me semble que les personnages évoluent dans un univers n'ayant rien de plus arriéré disons que les potins de la cour d'Angleterre. Et puis par exemple un genre comme l'urban-fantasy est du coup exclu.
Je ne vais pas commencer à discuter du détail : je trouve juste dommage que le genre soit finalement si codifié. Pourquoi ne pas imaginer des univers de fantasy où il n'est pas nécessaire de chasser, où l'agriculture n'est pas dominante, où le vin n'est pas universel (que serait le vin sans la nécessité d'en produire dans chaque paroisse pour l'office ?) etc. ? Renouvelons le genre, sortons des sentiers battus et inventons. Il est possible de concevoir des univers cohérents qui prennent le parti de n'exister pas. A condition de chercher sa propre cohérence.